Les Clercs de Saint-Viateur ont fait de Joliette une halte culturelle
Père Jacques Houle, c.s.v.

Les Clercs de Saint-Viateur ont fait de Joliette une halte culturelle

Depuis quelques années, Joliette est reconnue par l’État québécois comme une destination culturelle. « C’est ici que la culture prend vie », peut-on lire sur la publicité officielle. Lors de la dernière présentation des activités prévues par les cinq intervenants principaux à savoir le Musée d’Art de Joliette, le Festival de Lanaudière, la salle de spectacle du Centre culturel Desjardins, le Festival Mémoire et Racine et le Centre d’amitié autochtone, le député provincial monsieur François St-Louis n’a pas craint d’affirmer que sans la présence et le legs des Clercs de Saint-Viateur, Joliette ne serait pas culturellement ce que la ville est devenue. À l’exception du centre autochtone, on retrouve partout ailleurs la trace de leur intervention. Certes, les noms de Wilfrid Corbeil, de Fernand Lindsay et de Rolland Brunelle qui nous ont donné le musée, le festival et l’école de musique sont encore connus, mais une tradition culturelle commence à s’implanter à I’Industrie dès 1847 avec l’arrivée de trois religieux français venus prendre charge du collège de monsieur Joliette.

Lors des festivités soulignant le 175e anniversaire de l’arrivée des Clercs de Saint-Viateur au Canada en 2022, des capsules audiovisuelles ont été produites, dont l’une consacrée à leur apport culturel. Cette capsule d’une vingtaine de minutes sera présentée lors de la conférence, occasion de découvrir des aspects moins connus d’un passé encore récent et de répondre aux questions qu’elle ne manquera pas de susciter.

Bien que né à Saint-Jérôme le 14 mai 1943, Jacques Houle grandit à Joliette. Il fait ses études classiques au Séminaire. C’est là qu’il connaît la communauté des Clercs de Saint-Viateur et quelques-unes de ses grandes figures.

Il y entre comme religieux en 1964 et est ordonné prêtre en 1969. Après avoir complété sa formation théologique à l’Université de Montréal et à l’Institut catholique de Paris, il œuvre en pastorale scolaire et paroissiale tant au Québec qu’en France. Depuis l’automne 2009, il est responsable du Service catéchétique viatorien à Montréal, tout en étant formateur à l’Office National de Liturgie. Rédacteur au Feuillet Paroissial, il s’adonne aussi à la prédication de retraites.

Jacques Houle s’est également donné une formation dans le domaine des arts visuels. Pendant huit ans, il fréquente l’atelier de Max Boucher qui lui a tout appris et a le privilège d’accompagner Wilfrid Corbeil dans ses dernières séances de peinture sur le terrain. De plus, il étudie l’aquarelle avec le peintre Albert Rousseau et s’initie aux techniques de la gravure à l’eau-forte avec Wendy Simon à la Guilde Graphique de Montréal et Joëlle Serve à l’Atelier 63 à Paris.

À une vingtaine de reprises, il a exposé ses œuvres à Montréal, Québec, Roberval, Sainte-Luce-sur-Mer, Trois-Rivières, Nicolet et Joliette. On peut voir de ses œuvres en France, aux États-Unis et au Japon.

En 1990, il crée un atelier d’art sacré. Avec une petite équipe d’artisans qu’il dirige, il a dès lors aménagé une trentaine de lieux de culte et créé autant de mobiliers liturgiques dont il assure la décoration.

Depuis près de vingt ans, Jacques Houle est responsable de la chronique d’art sacré pour la revue Vivre et Célébrer (jadis Liturgie, Foi et Culture) publiée par l’Office National de Liturgie et collabore à diverses autres publications s’intéressant aux questions de liturgie et particulièrement de l’incidence des arts et de la beauté dans l’univers de la foi.

Le père Jacques Houle réside à Joliette.

Cette conférence sera donnée :

  • Mardi 8 octobre à 14h
  • L’Arsenal, 585 Archambault, Joliette, J6E 2W7
  • Coût : Gratuit pour les membres de la Société et 5.00$ pour les non-membres
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